mardi 28 janvier 2020

Seulement 2% des étudiants africains se spécialisent dans les filières agricoles, alors que le secteur emploie 60% de la population (#Lechiffredujour)

La grande oubliée de la formation en Afrique reste paradoxalement le plus grand grenier d’emplois de la région, l’agriculture. Seulement 2% des étudiants africains se spécialisent dans les filières agricoles qui concentrent pourtant 60% des emplois disponibles sur le continent, selon une étude de la Banque mondiale, parue début janvier 2020.
Seulement 2% des étudiants africains se spécialisent dans les filières agricoles, alors que le secteur emploie 60% de la population (#Lechiffredujour)
Les perspectives jusqu’en 2025 confirment cette tendance et la Banque mondiale invite les pays africains à investir dans le champ de la formation agricole pour changer cette dynamique.
seulement 2 des etudiants africains se specialisent dans les filieres agricoles alors que le secteur emploie 60 de la population
Ce ne sont cependant pas les centres de formation qui manquent en Afrique. Le désintérêt des apprenants, jeunes en majorité, pour les filières agricoles, serait dû au manque d’attractivité d’un secteur qui contribue pourtant pour 32% au PIB régional.

lundi 27 janvier 2020

Entrepreneur Mali : Sidiki Sow propose de la farine d’insectes pour nourrir les volailles

Sidiki Sow (photo) est le fondateur de Protera Farms, une entreprise spécialisée dans la fabrication d’aliments pour animaux en Côte d’Ivoire. Cet entrepreneur originaire du Mali transforme les larves des mouches de type « soldats noirs » en farine, pour nourrir la volaille. Il utilise les déchets alimentaires pour nourrir les mouches et, à leur tour, les mouches produisent des larves qui sont transformées en farine.
Mali : Sidiki Sow propose de la farine d’insectes pour nourrir les volailles
Le procédé généralement utilisé pour obtenir de la farine à partir des larves de mouches est simple : une fois stérilisées, les larves sont séparées pour extraire l’huile. La pulpe sèche qui reste est ensuite broyée en farine.
La farine de mouches, riche en protéines, est utilisée comme alternative à la farine de poisson utilisée dans l’industrie de l’alimentation animale. Les insectes « fournissent une solution plus respectueuse de l’environnement et peuvent devenir plus abordables à mesure que l’industrie grandit. Par ailleurs, chaque tonne de farine de larves de mouches permet d’économiser une tonne de poisson », explique Sidiki Sow au Journal scientifique et technique du Mali.
Depuis sa création, Protera Farms a remporté plusieurs prix internationaux et est soutenu par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l’incubateur Impact Hub. Ce soutien a contribué au développement des activités de son entreprise qui propose désormais, en plus de la farine de mouches, d’autres produits comme le biodiesel à partir de l’huile d’insectes.
Aïsha Moyouzame

13 CONSEILS DE GESTION POUR UN MEILLEUR POTENTIEL DE PERFORMANCE DE LA VOLAILLE



Atteindre une bonne performance avec la bonne santé des oiseaux nécessite l'excellence opérationnelle et l'attention au détail. Une combinaison de nutrition de qualité, d'orientation vétérinaire et de prise en considération accrue de la gestion du personnel et des oiseaux aidera à assurer que les oiseaux ont la meilleure chance possible de performer à leur potentiel maximum.
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Quelques domaines d'intérêt essentiels sont les suivants :
1. Biosécurité
Des pratiques de biosécurité bien définies dans toute la production de poulets de chair (pré -, pendant et après le placement) sont cruciales pour la production de volaille réussie.
La biosécurité efficace peut aider l'hygiène, la lutte contre les insectes à la ferme et aider à limiter la transmission de la maladie à l'intérieur de la ferme.
2. Vide sanitaire
Un temps d'arrêt suffisant d'au moins 14 jours avec des mesures de nettoyage et de désinfection appropriées entre les placements de troupeau aide à réduire la transmission de la maladie entre les troupeaux et permet le temps de se préparer pour le prochain troupeau.
3. Préparation de pré-placement
La préparation de pré-placement est nécessaire avant que le nouveau troupeau arrive pour aider à prévenir les pertes pendant le démarrage et le reste de la croissance.
Des points de contrôle à garder à l'esprit : les chauffages, la température du sol, les sondes de température et d'humidité relative, la ventilation, les abreuvoirs, les mangeoires, etc.
4. Gestion du démarrage.
Avec les capacités génétiques améliorées d'aujourd'hui et la croissance rapide des oiseaux, plus de temps à perdre pour assurer un bon chauffage dans la poussinière . En conséquence, assurer un bon départ dans la production de volaille peut avoir un impact significatif sur la santé et la performance future des oiseaux.
La période du chauffage est un moment important pour la croissance intestinale et le développement d'une microflore équilibrée.
5. Gestion de la litière
La litière dans un bâtiment de volaille agit comme une literie pour les oiseaux. En plus de se tenir debout et de se reposer sur la literie, les oiseaux vont naturellement picorer à la portée. L ' état de la litière et la qualité ont un impact sur la santé et la rentabilité de l'intestin de poulet, à partir de la période où les poussins sont placés tout au long de la production.
La litière humide présente un cycle vicieux pour la santé intestinale. Sans une bonne gestion la litière humide peut servir de terrain de reproduction pour des pathogènes potentiels et peut être un point de départ pour le stress intestinal qui se développe et mène à la maladie. Alors que les problèmes de litière humide augmentent, les niveaux d'ammoniac dans le bâtiment augmentent, ce qui peut être potentiellement préjudiciable à la santé des oiseaux. Il est beaucoup plus facile de prévenir et de gérer les conditions d'humidité de la litière avant qu'elles ne commencent.
Quelques facteurs à considérer qui peuvent aider à prévenir le développement de la litière humide : type de matière, qualité de la litière, profondeur de la litière, qualité de l'eau, gestion de la ligne de l'abreuvoir, gestion de l'éclairage, ventilation et température.
La litière trop sèche et poussiéreuse peut être l'une des nombreuses indications que les oiseaux ne boivent peut-être pas assez. Trop de matériel poussiéreux peut entraîner des problèmes respiratoires.
6. Gestion de l'eau
L ' eau potable représente 70-80 % des besoins quotidiens de l'oiseau. La volaille consomme généralement plus d'eau que d'aliments. En conséquence, l'eau est le nutriment le plus important pour la volaille. Une abondance d'eau propre réduira les défis et maximise les performances.
Les facteurs à considérer lorsque l'on pense à la gestion de l'eau incluent :
• Qualité, hauteur, pression, teneur en minéraux et accessibilité
• Le placement des Abreuvoirs
• Entretien de l'équipement des abreuvoirs automatiques
7. Gestion de l'alimentation
Les oiseaux doivent avoir un accès facile à la nourriture. La hauteur de la ligne d'alimentation appropriée correspondant à la hauteur des oiseaux aide à réduire le gaspillage d'aliments et à mélanger les aliments avec la litière, et il assure que tous les oiseaux ont accès à l'alimentation. Un accès adéquat à l'alimentation est également obtenu en suivant les recommandations du fabricant de la ligne d'alimentation pour le nombre d'oiseaux par mangeoire ou ligne de mangeoire.
Les oiseaux vont naturellement picorer à la litière mais éviter les événements "hors de l' alimentation" aide à réduire le potentiel des oiseaux à picorer excessivement à la portée. Des mesures simples comme l'activation des poêles à alimentation et la surveillance des niveaux de bac d'alimentation lors des vérifications du bâtiment peuvent aider à prévenir de tels événements.
Une bonne qualité d'alimentation qui évite les contaminants comme les mycotoxines est importante pour assurer la performance.
8. Densité dans le poulailler
Une densité plus élevée de volailles en plus des conditions de logement surpeuplées a été démontrée comme ayant un impact négatif sur la performance, causant du stress tant aux oiseaux qu'aux microbiote intestinaux.
Le respect de la densité des sujets tout au long de la production globale des oiseaux peut aider à réduire les défis.
9. Surveillance en période
L ' augmentation de la fréquence de marche des volailles et l'examen de l'activité du troupeau peuvent aider à la détection précoce des maladies.Une surveillance quotidienne est recommandée.
Le suivi des temps de transition peut aider à comprendre ce qui se passe dans le poulailler .
La surveillance de l'alimentation et de la consommation d'eau aide à surveiller les progrès des troupeaux.
10. Garder un oeil sur l'équipement
La marche des sujets aidera également à assurer que l'équipement reste en ordre de travail.
11. Contrôles de mortalité.
Les oiseaux malades sont écartés du cheptel le plus tôt possible. Les symptômes présentés par le sujet nous permet de déterminer sa maladie. Faites toujours le point de mortalité avec votre équipe
12. Gestion de la santé des troupeaux
Travaillez avec votre vétérinaire pour concevoir un programme personnalisé pour la santé de votre troupeau.
13. Communication et travail d'équipe
Assurer une communication et une coordination solide entre tous ceux qui participent à l'exploitation de votre ferme en douceur assurera un programme de gestion de la santé animale plus solide et plus réussi pour vos oiseaux.
Pour bénéficier de notre accompagnement, des articles gratuits et des formation en ligne sur les volailles.Contacter nous rapidement !
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